Alerte et prévention

Dans certains pays, comme au Japon, la population a été éduquée pour se protéger en cas d'alerte. Le moyen utilisé a été une campagne d'information. Celle-ci se compose de brochures en forme de bande-dessinées, de vidéos et d'exercices pratiques. Il existe quatre commandements qui sont : ne pousse pas, ne cours pas, ne parle pas et ne reviens pas sur tes pas. A l'école, les élèves possèdent des coussins antisismiques. Lorsque l'alerte retentit, ils doivent se mettre sous leur chaise et se coiffer de ce coussin. Quand le calme est revenu, ils se réunissent dans la cour pour se compter, se rassurer et faire le point.

Certaines villes sont entièrement parasismiques. Ce qui veut dire, qu'elles sont conçues pour résister à un séisme. Ces villes sont bâties sur des zones stables. Pour savoir si une zone est stable, on établit une carte des zones numérotées de 0 à 3 en rapport avec leur niveau sismique. Des sismomètres enregistrent le bruit de fond : plus un sol est dur et épais, plus il filtre les vibrations sonores. Le plus important est de connaître la façon dont le sol oscille et comment l'immeuble posé dessus oscillera. En termes techniques, il s'agit de connaitre la fréquence des oscillations, c'est-à-dire le nombre de cycles (aller-retour) en une seconde. La construction doit plier sans se rompre. Le bâtiment construit doit être capable de résister à n'importe quel mouvement du sol. Les fondations, la forme du bâtiment, les matériaux utilisés et leurs joints sont des facteurs importants dans la construction parasismique. Les immeubles rectangulaires construits avec de l'acier et du béton armé sont les champions en terme de constructions parasismiques.  Les constructeurs doivent aussi prévoir des coupe-circuits automatiques de gaz, d'électricité et d'eau pour éviter tous risques d'inondations et d'explosions. Il existe un code parasismique qui donne les bases de construction pour éviter de faire n'importe quoi.